Village Ahdouche
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Village Ahdouche

Que ce forum, soit le lien entre tous les gens du village et le forum de toutes les villageois où qu'ils soient ainsi que celui des ami(e)s de notre village.
 
GalerieAccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion

 

 L’APC d’Iferhounène présente son bilan à la société civile

Aller en bas 
AuteurMessage
Abdel@
Invité




L’APC d’Iferhounène présente son bilan à la société civile Empty
MessageSujet: L’APC d’Iferhounène présente son bilan à la société civile   L’APC d’Iferhounène présente son bilan à la société civile Icon_minitimeMer 26 Déc - 22:43

Régions Centre : TIZI-OUZOU
L’APC d’Iferhounène présente son bilan à la société civile

Une année après son plébiscite par les urnes, l’APC d’Iferhounène, chef-lieu de commune et de daïra, a présenté mercredi dernier son bilan de gestion devant les comités de 18 villages sur 23 convoqués et, une première dans les annales des collectivités locales, en présence du chef de daïra en sa qualité de représentant de l’administration.
Un pari réussi pour le maire qui a défendu bec et ongles le bilan de son équipe de l’exécutif communal devant la population et dans un cadre où le débat démocratique, couvert par la presse et retransmis par Berbère TV dans le cadre d’une émission sur la vie des communes de la Kabylie profonde, a prévalu. Iferhounène, élevé au rang de daïra durant le dernier découpage administratif, enclavé de fait de par sa situation géographique dans le Haut- Djurdjura et considérée comme l’une des régions les plus déshéritées de Kabylie et d’Algérie, s’apprête à faire sa mue à la faveur d’un ambitieux programme sectoriel qui fait la part belle au développement à travers une quinzaine de projets qui mettront assurément le chef-lieu au diapason des zones urbaines de la plaine. Une normalisation que permettront l’extension de l’actuel siège de l’APC qui bénéficiera également de deux antennes administratives de proximité, l’installation d’une unité de la Protection civile, l’implantation d’une déchetterie, la construction d’une bibliothèque municipale, la réalisation d’un complexe sportif de proximité, d’une gare routière et d’un marché couvert qui se tient dans les artères de la ville, l’équipement du parc communal, le revêtement du chemin communal Tizi-El- Djemaâ vers le chef-lieu et le lancement du projet de 128 locaux. Au chapitre social, la localité qui a reçu la visite du chef du gouvernement l’été dernier, virée non dénuée d’arrière- pensées politiques selon l’opinion dans la mesure où la commune est gérée par un élu FLN, a eu la main heureuse puisque les principales doléances du maire ont été satisfaites par le wali après que le cabinet Belkhadem les lui eut transmises à son tour pour étude dans le cadre du plan de développement de la wilaya. Cela a permis à la commune de bénéficier notamment d’un programme de construction de 500 logements sociaux et la réalisation de deux forages (travaux en cours après étude d’un bureau spécialisé) en sus de l’équipement du parc communal. Toujours dans le cadre des projets sectoriels, la commune connue pour ses rigueurs hivernales bénéficiera d’un projet d’alimentation en gaz naturel (études préliminaires achevées). Au chapitre jeunesse, la commune, sevrée de sport faute d’infrastructures, aura donc enfin son complexe sportif de proximité dont les terrassements sont en voie d’achèvement. Par village, les projets retenus dans le cadre des PCD sont ceux proposés prioritairement par les assemblées villageoises, selon le maire qui a indiqué que seuls 3 villages sur 23 n’ont pas été touchés par les projets communaux en 2006. Ils seront priorisés en 2007, note le premier magistrat de la commune qui presse les villages de demander d’abord les projets les plus importants. Destinés à améliorer le cadre de vie des citoyens, les projets inscrits, dont certains sont achevés, concernent essentiellement la construction de salles de soins, le captage de sources, la réfection des conduites d’AEP, l’assainissement, l’aide en matériaux de construction, l’éclairage public, l’extension de l’électrification... Pour 2007, le maire invite les villages à demander les projets qui “ leur tiennent à cœur”. Ils sont toutefois invités à présenter une fiche technique à l’appui de tout projet dépassant 100 000 DA. Une aberration, considèrent les villages qui soutiennent que certaines études, très coûteuses, ne doivent pas être supportées par les villages mais par les pouvoirs publics. Énumérées publiquement à la faveur de débats empreints d’une grande transparence, les demandes villageoises concernent essentiellement l’AEP, l’assainissement, l’ouverture de pistes et le revêtement de celles existantes, l’extension du réseau électrique, la santé (construction de salles de soins), ainsi que la construction d’infrastructures de jeunes qui rasent les murs faute de cadre adéquat. Mais avant cela, les comités de village qui se sont relayés au micro ont donné leur appréciation du bilan. Et si beaucoup ont applaudi les réalisations, loué et encouragé le travail accompli par l’APC, d’autres ont crié à la marginalisation, ne se gênant pas pour fustiger la gestion de l’exécutif accusé de favoritisme. C’est le cas du village Bouaïdel dont le délégué a martelé : “Vous n’avez rien fait. Notre village n’a pas bénéficié du moindre projet depuis l’indépendance. On est aussi éloigné de la nature que du développement.” “On ne doit notre survie qu’au volontariat et aux cotisations”, conclut le délégué qui suggère la délocalisation du projet des 500 logements sociaux du chef-lieu au profit d’assiettes communes aux villages afin de leur donner un cachet urbain. Même constat au village Ikdache abandonné pas le développement depuis 1992, selon son délégué qui affirme que hormis un réservoir d’eau datant de 2004, les citoyens vivent de promesses jamais tenues. Ath Enzar dénonce le favoritisme et l’instrumentation politique. “Même pour prendre la parole on est les derniers”, fulmine son délégué qui soutient que quand bien même un maire est mû par la volonté de bien faire, son action dépend à bien des égards de son entourage. Selon lui, “si des villages de la commune sont alimentés en eau H24, les réservoirs d’eau de certains sont remplis d’air”. Idem pour le village Ahdouche dont le représentant a affirmé :“On n’a rien par rapport aux autres villages, on veut une route, un château d’eau et un foyer pour les jeunes. ” Le village Aït-Saci conteste quant à lui le bilan et soutient que ses fiches techniques sont remises aux calendes grecques : “On n’a pas vu de captage et le château date de 2004. ” Le représentant du village Iferhounène dira, quant à lui, que ce village vit les inconvénients du chef-lieu sans les avantages : “Quand on demande un projet d’envergure au nous dit que vous êtes un village et que cela relève de la ville et pour d’autres projets on nous signifie qu’on n’est pas un village comme les autres. ” Beaucoup de remarques seront également portées sur la situation du chef-lieu, dépourvu de plan de circulation de la ville avec comme conséquence un danger qui plane sur les piétons comme au niveau de l’aire de stationnement des fourgons de transport, dont le collectif est en quête d’un site adéquat, lequel est séparé par une ligne continue ne laissant qu’une seule voie aux usagers de la route. Prenant à son tour la parole, le chef de daïra qui ne dérogera pas à la règle qui veut que tous les représentants de l’Etat ne manquent aucune occasion pour culpabiliser la Kabylie d’avoir accusé un retard de cinq ans dans le développement local par rapport aux autres régions d’Algérie, allusion aux événements de 2001, indiquera, persuadé de l’adhésion de la population, que les priorités se définissent en fonction de la demande sociale. “On est là pour aider l’APC en tant que cellule de base”, soutient- il en substance, justifiant le retard pris dans la réalisation de certains projets par le fait que les entreprises performantes rechignent à travailler dans les zones montagneuses. Persuadé de rattraper le retard, le représentant de l’administration dira toute la disponibilité de l’Etat à prendre en charge les préoccupations de la jeunesse qui bute ici sur les problèmes de sièges pour la création d’associations réduites à leur simple expression, selon des jeunes de la commune. En guise de clôture de la rencontre avec les citoyens, le maire réaffirmera la volonté de son équipe de tout mettre en œuvre pour répondre aux demandes citoyennes, notamment ceux n’ayant pas bénéficié des PCD 2006. L’eau coulera à flots, selon lui, dans tous les villages car outre l’enveloppe ouverte pour les forages, la commune est assurée de bénéficier de la conduite de Aïn-Hammam qui est prise à 70% et les rejets des 17 villages vers l’oued seront pris en charge par une étude afin de prémunir l’environnement. Avant de conclure son intervention en affirmant que l’APC mènera à bon port tous les projets prioritaires des villages, le maire exhortera les citoyens à faire œuvre de citoyenneté en s’acquittant des factures de l’ADE afin de maintenir l’antenne locale et de permettre une bonne gestion de cette ressource. Instruite de l’expérience de l’hiver 2004 qui a valu bien des déboires à la population bloquée durant plusieurs jours par la neige, la commune a acquis deux tracteurs de déneigement aménagés en sus d’un chasse-neige cédé par la DTP, réparé et aménagé par l’APC. Au chapitre du transport scolaire, les enfants de certains villages sont, vu la situation en pente des routes, acheminés à bord de camions aménagés jusqu’au réseau communal où ils sont relayés par des bus, le tout moyennant une participation symbolique de l’ordre de 250 DA par mois. Le maire qui a fait la promesse solennelle de mener à bon port tous les projets consignés dans son bilan et de réaliser au moins un projet prioritaire par village en 2007 n’a pas manqué de dire que le budget communal n’arrive même pas à couvrir les dépenses obligatoires telles que la masse salariale, imputant les retards aux entreprises qui boudent la région de par sa situation à flanc de montagne. Tombant dans le péché mignon, des représentants de l’Etat dont il a arboré subrepticement pendant un moment la tenue et la casquette en déclarant :“Il y a un retard de cinq ans dans la wilaya de Tizi-Ouzou, mais il y a aussi l’argent pour le combler. ” Il déplorera le manque d’assiettes foncières dans la commune avec comme conséquence des oppositions de citoyens à la réalisation de projets sur leurs terres dont ils tirent leur maigre subsistance. Une gigantesque statue à l’effigie de l’héroïne de l’insurrection armée Lalla Fathma N’soumeur, œuvre du sculpteur Hammache Baâziz, sera réceptionnée dans les jours qui viennent. Une initiative du maire qui veut rendre de cette façon un vibrant hommage à cette figure emblématique de l’insurrection nationale, une fille de la localité.
Salem Hammoum
Article paru dans le soir d'Algerie /2006/12/12/
Revenir en haut Aller en bas
 
L’APC d’Iferhounène présente son bilan à la société civile
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Artisanat À Iferhounène Les femmes de l’ombre

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Village Ahdouche :: Actualité-
Sauter vers: