Slimane Azem

Slimane Azem naquit en 1918 à Agouni Gueghrane, en Grande kAbylie et mourut à Moissac, dans le Tarn-Garonne, en 1983.
Issu d'une fammille modeste, il connut, comme beaucoup de jeunes de la Kabylie(rural) de l'epoque, la pauvreté et les privations. IL ne fréquenta l'ecole que quelques années et il dut, trés tôt, songer à gagner sa vie. Le travail manquant en Kabylie, il rejoignit, en 1933, son frère aîné, ouali, à Alger. IL y travailla comme saisonnier, dans les fermes coloniales et exerça toutes sortes de métiers. C'est à Alger qu'il découvrit, la musique, dans les cafés maures.
En 1942, il fut réquisitionné par les Allemands au titre du travail obligatoire et envoyé dans la région de Cologne ou il retrouva son frères. IL ne sera libéré qu'en avril 1945 par l'armée américaine. IL retouna alors à Paris et il voulut refaire sa vie, en compagnie d'une épouse française. IL était acquis aux idées nationalistes et espérait, comme beaucoup d'Algériens de l'epoque, que la France allait prendre en considération les revendications de ses colonies qui avaient particiré massivement à l'effort de guerre. les massacres du 8 mai 1945 en Algérie lui firent perdre ses illusion et éveillèrent en même temps sa conscience nationale.
En 1948, il fit paraître son premier disque qui connut tout de suite un grand succès. IL allait multiplier, à partir de 1950, les tournées en Algerie et produire des chansons et skechs, traitant, parfois sur un ton grave, parfois sur un ton humoristique, des problèmes des Algériens.Comme Si Moh'and ( célébre poéte Kabyle) , au siècle précédent, Azem se faisait l'echo des bouleverments qui affectaient la société Kabyle. il composa des chansons à caractère nationaliste : Ddunit tettghuru( vie est traîtresse), yekfa laman,( la confiance c'est fini), Mreh'ba yiswen (Bienvenue à vous) Mais ce sont d'autres d'autres chansons, sorties en 1956, en pleine guerre d'indépendance, qui allaient le rendre célébre: Id'ehred waggur, ( la lune point) allussion à l'indépendance et surtout Effegh a yajrad tamurtiw, (Quittez, les sauterelles mon pays)